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[Salons BtoB] BigMarket’ : à Mâcon et au Mans, les achats... chaussent du 70 (M€)

Stéphane Vigliandi
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EN PHOTO • Début février 2020, à l’époque du “monde d’avant”, les deux BigMarket’ annuels avaient comptabilisé environ 65 M€ HT d’achats réalisés par les adhérents. Un an plus tard, les deux événements 2021 dématérialisés ont, eux, enregistré « un volume global de commandes de 70M€ », selon la centrale BigMat France.

[Zepros Négoce] La crise Covid et ses effets collatéraux n’ont, a priori, pas entamé le moral des troupes adhérant à la coopérative d'indépendants. Dans le cadre des deux salons régionaux BigMarket’ qui se sont tenus début février, le volume de commandes passées auprès des fournisseurs a atteint un niveau “record” : de l’ordre de 70 M€ HT.

Satisfecit à la centrale de BigMat France ! Il y a tout juste un an, jour pour jour, Fabio Rinaldi, le président du directoire, confiait à la rédaction de Zepros Négoce que les deux salons inversés organisés chaque année par le groupement, avaient – déjà ! – « confirmé leur dimension business ». Un volume global d'un peu plus de 65 M€ HT en 2020 avait été passés par les adhérents auprès des 90 fournisseurs exposants. À cause de la crise sanitaire – ou grâce à ses effets collatéraux multiples ? –, la hausse des commandes fermes et précommandes – toutes passées en ligne lors de ces deux E-éditions 2021 – ont encore amélioré les scores de l’ordre de +5 % : soit un périmètre Achats de 70 M€. Dans son communiqué, la coopérative du Boulevard de Montmartre, à Paris, rappelle à ce sujet que « tout a été déployé pour accompagner adhérents et fournisseurs tout au long de cette édition… singulière ». Selon Fabio Rinaldi, le patron du groupement cité dans le communiqué, « même si les résultats de cette édition numérique sont exceptionnels, nous espérons pouvoir vivre l’édition 2022 en présentiel car, malgré tout, rien de remplace une poignée de mains ! Néanmoins, quoi qu’il arrive demain, nous savons maintenant que nous avons une nouvelle corde à notre arc et un forte capacité d'adaptation ». Le message est on ne peut plus clair.

Questionnements de filière

En filigrane, ces 70 M€ HT seraient-ils à mettre, entre autres, au crédit de commandes d’approvisionnement négociées avec les fournisseurs dans un souci de… “prudence” ? Selon plusieurs acteurs de la profession du négoce Bâtiment, il y aurait sans doute actuellement un effet d’anticipation lié à des difficultés d’approvisionnement dans les entrepôts en agences sur certaines familles de produits. À commencer par les aciers et des fournitures industrielles, mais également des solutions bois ou encore quelques portions dans les plans de stock et planogrammes concernant l’univers des PPI (plafonds, plâtre et isolation). Au-delà d’un rythme de production qui ne serait pas tout à fait – ou forcément – revenu à la normale chez certains industriels depuis le printemps dernier, se pose également une autre question : celle de la hausse de tarifs constatée de manière plus prégnante depuis quelques semaines. Et notamment les aciers comme le soulignait, début février, notre confrère L’Usine Nouvelle. Si « l’acier est sous tension » (prix et délais de livraison), la filière du Bâtiment devrait-elle – à raison ? – s’inquiéter d’éventuelles répercussions sur d’autres solutions techniques comme, par exemple, les bétons goujonnés ou les bétons armés ? Sur le terrain, les cours Matériaux et les entrepôts n'ont, du coup, qu'à bien être tenus. Stéphane Vigliandi

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