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[Non-Qualité] : dans la catégorie “gros œuvre”, la palme de la sinistralité va à…

Marie Laure Barriera
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L’assureur SMABTP a recensé les sinistres les plus fréquemment rencontrés dans le secteur du gros œuvre, compilés pour la première fois dans un “Baromètre de la sinistralité”. Un moyen d’aider les professionnels à identifier les causes réelles des problèmes remontés dans les bâtiments.

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Plus de 13 000 dossiers de dommages ouvrage ou de responsabilité décennale de la période 2016-2018 épluchés ont permis de déterminer les sinistres les plus fréquemment observés dans chaque métier, leur origine et leur coût moyen.

Il apparaît que pour les murs et façades lourdes, tout comme pour les fondations et ouvrages enterrés, les défauts constatés sont majoritairement liés à l’étanchéité à l’eau, puis à la stabilité du sous-sol et enfin à des atteintes à la sécurité. Dans le cas des structures poteaux-poutres, des défaillances d’assemblage et de liaisonnement sont les plus courants. Pour le carrelage des sols, les atteintes à la sécurité sont les plus nombreuses en raison d’une inadaptation du support, l’absence ou l’insuffisance de joint ou des soucis de collage/scellement. Enfin, en ITE, l’enduit sur isolant se montre le plus sujet aux désordres, en raison de défauts de calfeutrement ou de fissurations/décollement.

Du constat aux conseils

Pour compléter son travail, la SMABTP ajoute à son baromètre des fiches de la Fondation Excellence SMA sur les points essentiels et bonnes pratiques à respecter afin d’éviter simplement d’en arriver aux sinistres. Christophe Possémé, le président de l’UMGO-FFB, fait valoir : « C’est une formidable initiative de SMABTP qui permet à l’ensemble de nos adhérents de cibler les cas récurrents de sinistres et de faire une analyse de leurs modes opératoires en relation avec (…) Il va nous permettre de nous améliorer et de sensibiliser nos maçons sur des pratiques ‘sinistrantes’. De plus, la réduction future de la fréquence et du coût des sinistres ne peut être que bénéfique pour nos primes d’assurance ». Il est d’ores et déjà prévu que d’autres métiers – notamment ceux du bois – et que les sinistres en responsabilité civile soient également étudiés. G. N.

Marie Laure Barriera
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