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Le site Bricozor se diversifie vers les pros
Publié le 19/02/2019
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En se positionnant aussi désormais sur les professionnels du bâtiment, le pure player normand vise une hausse de ses ventes de l’ordre de 40 % d'ici un an et va étoffer son assortiment de 20 000 références.
Après Manomano qui s'est doté fin 2018 d’un premier entrepôt logistique automatisé pour renforcer son offre BtoB (10 % de son CA avec les professionnels du bâtiment, de la restauration et de l’hôtellerie), Bricozor saute le pas officiellement. En février dernier, le pure player du bricolage spécialisé sur les marchés de la quincaillerie, de l’outillage et de la plomberie avait déjà intégré Complètement-marteau : le site de ventes privées dédié à l’univers du bricolage que le groupe Legallais avait lancé en 2014. Cette fois-ci, la start-up du Calvados vient d’annoncer qu’elle s’attaque à la cible des clients professionnels, neuf ans après sa création par son directeur Nicolas Guelle (un ex-collaborateur de Legallais) et Philippe Allais, directeur commercial et marketing.Sur un marché pourtant très bataillé (Amazon et sa version Amazon Business, Manomano, Bricoprivé, Cdiscount…), la direction de Bricozor qui revendique déjà 15 % de ses ventes avec la cible BtoB, se diversifie auprès des professionnels à un moment où elle estime que « le marché est à un point d'inflexion » et que « tous les indicateurs montrent que les professionnels sont en train de se digitaliser ».
Après Manomano qui s'est doté fin 2018 d’un premier entrepôt logistique automatisé pour renforcer son offre BtoB (10 % de son CA avec les professionnels du bâtiment, de la restauration et de l’hôtellerie), Bricozor saute le pas officiellement. En février dernier, le pure player du bricolage spécialisé sur les marchés de la quincaillerie, de l’outillage et de la plomberie avait déjà intégré Complètement-marteau : le site de ventes privées dédié à l’univers du bricolage que le groupe Legallais avait lancé en 2014. Cette fois-ci, la start-up du Calvados vient d’annoncer qu’elle s’attaque à la cible des clients professionnels, neuf ans après sa création par son directeur Nicolas Guelle (un ex-collaborateur de Legallais) et Philippe Allais, directeur commercial et marketing.Sur un marché pourtant très bataillé (Amazon et sa version Amazon Business, Manomano, Bricoprivé, Cdiscount…), la direction de Bricozor qui revendique déjà 15 % de ses ventes avec la cible BtoB, se diversifie auprès des professionnels à un moment où elle estime que « le marché est à un point d'inflexion » et que « tous les indicateurs montrent que les professionnels sont en train de se digitaliser ».
Hyperspécialiste
Face à des généralistes comme Amazon ou encore Cdiscount qui a noué juillet dernier un accord sur les achats avec Mr.Bricolage, Nicolas Guelle, cité dans un communiqué, souligne que « notre rôle d'hyperspécialiste nous confère une meilleure connaissance des produits, une meilleure maîtrise de notre offre catalogue et une qualité de service accrue en comparaison à une marketplace globale ». Cependant, Bricozor qui propose actuellement un assortiment de l’ordre de 50 700 articles (plus de 600 marques partenaires à ce jour), devrait en principe en référencer 20 000 supplémentaires d’ici un an, tout en continuant à s’appuyer sur la plateforme logistique de 30 000 m² située près de Caen et que l’e-marchand partage avec le groupe Legallais ; les deux partenaires ayant le même actionnaire. Avec des délais de livraison sous 24 à 48 heures sur l’ensemble du territoire.
Nouveau logo
Pour appuyer sa diversification et son nouveau positionnement, Bricozor se dote par ailleurs d’une nouvelle identité visuelle courant février. Exit le dinosaure. Désormais, le logo met en avant un cercle symbolisant « la créativité des bricoleurs passionnés et amateurs qui doivent souvent arrondir les angles de leurs travaux » ; et un carré « pour les exigences des professionnels qui, grâce à un matériel de pointe, peuvent réaliser des travaux avec des angles parfaits», explique Bricozor.Grâce à cette nouvelle stratégie, le pure player qui revendique aujourd’hui plus de de 500 000 clients, se fixe un objectif ambitieux en visant un chiffre d’affaires total de plus de 10 M€ cette année, contre 7 M€ réalisés en 2018. Un défi de taille dans un univers du bricolage de plus en plus concurrentiel, mais où les ventes en ligne pèsent à ce jour moins de 4% du marché (en valeur) selon Inoha (ex-Unibal) ; même si certains segments comme l’outillage électroportatif affiche un score d’environ 15 %.
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