Feuille de route 2025 : Tout Faire en projection à Cannes

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Marquer le changement de présidence et de direction, présenter le nouveau visage du groupement : c’est dans le cadre du Palais des Festivals de Cannes que Tout Faire a choisi de réunir ses 350 invités pour trois jours de travail autour d’ateliers, de conférences inspirantes mais aussi de moments plus festifs. Retour sur les moments marquants et la construction de la feuille de route avec Charles Gaël Chaloyard, directeur général.

Pourquoi ce congrès ?
C.G. Chaloyard : Sous le fil rouge « Ensemble rien d’impossible » ce congrès témoigne de la success-story qu’écrit Tout Faire depuis trente ans pour mieux se projeter vers demain. Le groupement a changé de président et de directeur, nous voulions montrer le nouveau visage du groupement, acter la transformation et partager la vision dans laquelle la co-construction est le fruit des prochains succès. Ce congrès exceptionnel à tout point de vue a été une magnifique occasion de rassembler la grande famille de Tout Faire.

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Quels sont vos grand enjeux ?
C.G.Chaloyard : La séance Plénière a permis d’aborder cinq grands axes. Le premier, celui de la conquête, s’appuie sur trois valeurs réaffirmées : "authenticité", "ruralité", "passion client". Ce sont des valeurs incarnées par nos adhérents que nous devons mettre davantage en avant, et susceptibles de permettre au réseau de repartir en croissance externe. La communication, au sens large constitue le deuxième chantier sur lequel nous avons posé les premières pierres. Nous devons décupler notre influence, faire connaître nos savoir-faire. Notre prochain salon sera l’occasion de dévoiler notre nouvelle charte graphique et notre nouvelle identité visuelle.

Le point de vente va-t-il aussi véhiculer les changements ?
C.G. Chaloyard : Oui bien sûr. Aujourd’hui le réseau est marqué par une très grande disparité entre les agences. Si nous intensifions notre communication vers les particuliers et les professionnels, nous devons proposer aux clients un magasin plus harmonisé. Seul le libre-service avec le concept Co.L.I.S.E.E existe actuellement. Lors d’un atelier dédié, les adhérents ont pu travailler sur « un brouillon » construit avec l’ambition d’être un modèle, une vitrine de ce que nous vendons. Au-delà de son aménagement, il doit aussi répondre à la nouvelle réglementation en intégrant des panneaux photovoltaïques, du bois, des bornes de recharge et des surfaces végétalisées. Dans le prolongement de ce modèle, notre message a porté aussi sur le développement de services à valeur ajoutée. Par exemple, tous les adhérents sont légitimes à adopter notre concept Ligne & Lumière. Les points de vente doivent ainsi disposer de tous les univers et proposer les produits complémentaires à leurs cœurs de métiers. En synthèse, nous voulons devenir le carrefour de rencontres entre pros et particuliers. A ce titre nos 200 agences aujourd’hui capables de jouer le rôle de guichets uniques sur l’éco rénovation en est le bon exemple. Il sera soutenu par un nouveau service dédié aux biosourcés et à l’économie circulaire dont la V1 sera présentée au salon.

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Comment s’intègre le numérique dans cette feuille de route ?
C.G.Chaloyard : Cette thématique a été abordée dans une réflexion plus large autour de l’amélioration de la performance collective. Tout Faire, ce sont 4 000 collaborateurs auprès desquels nos messages doivent parvenir. Le digital est un outil efficace dont nous nous servons à travers un réseau social d’entreprise ainsi que des rendez-vous mensuels sous la forme de webinaire. Chaque adhérent, chaque entreprise du réseau a son identité, son existence sur le terrain mais Tout Faire doit être vécu plus fortement comme une marque employeur au sein des équipes. Côté business, le digital a montré pendant la crise sanitaire son efficacité. Au cours de l’atelier consacré à ce sujet, nous avons souhaité mettre l’accent sur l’importance de l’accueil et des conseils aux clients lors de l’enlèvement de la commande. Un enjeu car le déploiement de notre nouveau site e-commerce, qui proposera l’offre plateforme dans les semaines qui viennent, s’appuiera sur les points de vente comme points relais.

Ce congrès a-t-il répondu à vos attentes ?
C.G. Chaloyard : L’ambition de ce rassemblement était avant tout de réfléchir ensemble au futur du négoce. La présence d’experts comme Philippe Bloch et Franck Rosenthal, intervenants sur l’importance du service et du magasin, a, me semble-t-il, ouvert le champ des réflexions, nourri les échanges et posé les bases de nouvelles perspectives. Nous avons pu aussi montrer l’éventail des services proposés par la centrale pour permettre aux adhérents de réussir leur transformation. Dans un contexte de croissance exceptionnelle, si nous parvenons à faire notre mutation vers notre fonction d’intermédiation du marché, notre avenir est assuré.

(Recueillis par M-L.Barriera)

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Lors de la soirée de gala dans le salon des Ambassadeurs du palais des Festivals, le groupement a récompensé sept de ses adhérents. (De gauche à droite sur la photo)

Christophe & Charlène Bonnepart (Bonnepart) Prix du Meilleur aménagement de point de vente
Céline Martinazzo (Matériaux Martinazzo) Prix Jeune Espoir
Olivier Daxhelet et Fabiola Delgado (La Maison Ecologique) Prix du Courage
Alexandra et Eric Legrand (Vimond Matériaux) Grand Prix 2021
Jean-Gabriel Morel (Atout Bois Conseil) Prix du meilleur redressement
Cédric Fabien, Président
Willy Berland (Bo Matériaux) Prix de la Transformation digitale
Charles Gaël Chaloyard, directeur général
Laura et Jean-Paul Sarremejean (Sarremejean ) Prix de La Rénovation Energétique