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Conjoncture artisanale : un 1er trimestre gris-vert

Marie Laure Barriera
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« C’est une bonne nouvelle pour les entreprises artisanales du bâtiment : la croissance de leur activité se maintient au cours du premier trimestre 2019 ! L’activité reste néanmoins marquée par un essoufflement de la construction neuve et par une baisse des carnets de commandes. (…)Malgré les bons résultats au 1er trimestre, nous maintenons notre prévision de croissance de +0,5 % pour l’année 2019. »Patrick Liébus, président de la Capeb
(Zepros Bati) Il y aurait de quoi se réjouir et pourtant le point de conjoncture tenu par la Capeb n’a pas débordé d’optimisme. L’année a commencé sur une note favorable : avec + 2% de croissance, l’activité artisanale a profité « de conditions météorologiques clémentes mais aussi de la dynamique de la construction neuve » (+3% en volume). Autre bonne nouvelle, les chiffres de l’entretien-amélioration du logement qui voit leur courbe s’accélérer avec une hausse de 1,5 % (contre + 1 % au trimestre précédent). Sur ce segment, les travaux de performance énergétique des logements semblent enfin prendre des couleurs progressant de 1,5% (contre 1% au trimestre précédent). Enfin, ce tableau positif ne serait pas complet sans ajouter que l’ensemble des corps d’état ont été orientés à la hausse et que les carnets de commandes restent bien orientés sur le neuf comme sur la rénovation, malgré une perte de 9 jours comparé au 1er trimestre 2018 et de 1 jour par rapport au trimestre précédent.
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Cette réduction conjuguée à la décélération de la construction neuve constitue le principal point d’inquiétude : d’autant que « ce ralentissement devrait se poursuivre dans les prochains mois. En effet, entre mars 2018 et février 2019, 448 500 logements ont été autorisés à la construction et 413 600 logements ont été mis en chantier, soit un recul de - 9 % et - 5 % par rapport aux douze mois précédents. »Autre point à surveiller, selon la confédération : les besoins de trésorerie. 22 % des entreprises interrogées expriment ce besoin, pour un montant moyen de 20 000 € Parallèlement, « les soldes d’opinions des chefs d’entreprise sur leurs marges restent toujours négatifs et, par voie de conséquence, risquent de peser sur les investissements à venir », ajoutent l’organisation professionnelle.
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Marie Laure Barriera
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