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Comment le bâtiment va devoir s’adapter au changement climatique
Publié le 12/06/2019
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[Zepros Bâti] La délégation prospective du Sénat a remis un rapport au gouvernement sur l’adaptation du pays aux bouleversements climatiques d’ici à 2050. Face à l’aggravation des phénomènes extrêmes types canicule, sécheresse ou inondation, les sénateurs formulent des propositions, y compris pour le secteur de la construction. Découvrez-les.
François de Rugy a reçu, ce 11 juin 2019, le rapport de la Délégation à la prospective du Sénat, co-signé par Ronan Dantec (Loire-Atlantique) et Jean-Yves Roux (Alpes-de-Haute-Provence) après 6 mois de travail. En plus de dresser un état des lieux des politiques d’adaptation au changement climatique, il contient 18 propositions pour amplifier les efforts français. Parmi ces idées, plusieurs concernent le bâti et la mise en place d’une certaine ambition : les deux sénateurs évoquent la fixation de « paramètres climatiques » que les professionnels du BTP devront prendre en compte, tout en facilitant leur accès aux données climatiques. Des normes de construction anti-inondations applicables en zones inondables devront être développées, tandis que dans les territoires ultramarins, la mise en œuvre de normes anticycloniques devra être accélérée.
Sécheresses, tempêtes et crues vont se succéder à un rythme accru
Autre point majeur : l’intégration de l’enjeu canicule dans les pratiques architecturales et urbanistiques « en la plaçant au centre des réflexions sur la RT2020 ». Une évaluation précise des effets de programmes de végétalisation des bâtiments et de lutte contre les îlots de chaleur en bille sera demandée. Pour la production de froid, le rapport insiste sur l’encouragement de techniques de production durables, « notamment par géothermie, pour éviter la prolifération anarchique des climatiseurs ». De même, par rapport à la ressource eau, les sénateurs souhaitent que les rendements des réseaux soient améliorés et que des équipements hydro-économes soient développés. La question de la récupération des eaux de pluies et de la désartificialisation des sols est également abordée. Enfin, du côté de l’adaptation des territoires littoraux, Ronan Dantec et Jean-Yves Roux imaginent de fixer les cotes de montée des eaux océaniques pour anticiper les travaux de repli et d’aménagement.
Le ministre de la Transition écologique et solidaire conclut : « Ce rapport confirme la nécessité de se préparer à de tels impacts et conforte les engagements que nous avons pris dans le cadre du 2e Plan national d’adaptation au changement climatique dont l’objectif est précisément de préparer la France aux effets du changement climatique que les émissions de gaz à effet de serre passées rendent désormais inéluctables ». Le plan a été doté de 3,5 milliards d’euros pour la période 2018-2022.
G.N.
Sécheresses, tempêtes et crues vont se succéder à un rythme accru
Autre point majeur : l’intégration de l’enjeu canicule dans les pratiques architecturales et urbanistiques « en la plaçant au centre des réflexions sur la RT2020 ». Une évaluation précise des effets de programmes de végétalisation des bâtiments et de lutte contre les îlots de chaleur en bille sera demandée. Pour la production de froid, le rapport insiste sur l’encouragement de techniques de production durables, « notamment par géothermie, pour éviter la prolifération anarchique des climatiseurs ». De même, par rapport à la ressource eau, les sénateurs souhaitent que les rendements des réseaux soient améliorés et que des équipements hydro-économes soient développés. La question de la récupération des eaux de pluies et de la désartificialisation des sols est également abordée. Enfin, du côté de l’adaptation des territoires littoraux, Ronan Dantec et Jean-Yves Roux imaginent de fixer les cotes de montée des eaux océaniques pour anticiper les travaux de repli et d’aménagement.
Le ministre de la Transition écologique et solidaire conclut : « Ce rapport confirme la nécessité de se préparer à de tels impacts et conforte les engagements que nous avons pris dans le cadre du 2e Plan national d’adaptation au changement climatique dont l’objectif est précisément de préparer la France aux effets du changement climatique que les émissions de gaz à effet de serre passées rendent désormais inéluctables ». Le plan a été doté de 3,5 milliards d’euros pour la période 2018-2022.
G.N.
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