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Alerte canicule : les chantiers en première ligne
Publié le 26/06/2019
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[Zepros Bâti] La vague de chaleur frappe les ouvriers du BTP de plein fouet. Le ministère et les organisations professionnelles se mobilisent pour que les salariés bénéficient d’adaptations temporaires dans l’exercice de leurs métiers. Zoom.
La survenue d’une canicule dès la fin du mois de juin est un phénomène exceptionnel. La réponse l’est tout autant : c’est le ministre chargé de la Ville et du Logement en personne, Julien Denormandie, qui a publié un communiqué de presse assurant qu’il travaillait avec la Fédération française du bâtiment (FFB) et avec la Confédération des artisans du bâtiment (Capeb) « pour s’assurer que les salariés du secteur de la construction puissent bénéficier de mesures adaptées de la part de leurs entreprises ».
Le courrier évoque tout d’abord le décalage des horaires vers les heures les moins chaudes de la journée (tôt en matinée), « après accord des collectivités locales », notamment pour des questions de nuisances sonores. Les métiers les plus exposés concernent les ouvriers des travaux publics qui posent des enrobés et les couvreurs-étancheurs qui travaillent à la flamme sur les toits. Autre point abordé, l’hydratation des travailleurs. « Chaque salarié doit se voir fournir au moins 3 litres d’eau fraîche de boisson par jour », insiste le ministère, qui ajoute que la consommation d’alcool, de café et d’une nourriture trop salée est déconseillée. L’OPPBTP recommande la prise d’un verre d’eau fraîche toutes les 20 minutes, même si la soif n’est pas ressentie. La mise à disposition d’un espace ombragé et rafraîchi, notamment par des brumisateurs, pourrait être un plus. La peau devra en effet être protégée du soleil, tout comme le crâne, pour prévenir brûlures et insolations. Le port de vêtements courts sera déconseillé : « Le travail en bermuda est interdit et le torse nu est dangereux pour les coups de soleil (...) Même en cas de hausse du mercure, casque et chaussure de sécurité doivent être conservés », sermonne l’OPPBTP.
Le courrier évoque tout d’abord le décalage des horaires vers les heures les moins chaudes de la journée (tôt en matinée), « après accord des collectivités locales », notamment pour des questions de nuisances sonores. Les métiers les plus exposés concernent les ouvriers des travaux publics qui posent des enrobés et les couvreurs-étancheurs qui travaillent à la flamme sur les toits. Autre point abordé, l’hydratation des travailleurs. « Chaque salarié doit se voir fournir au moins 3 litres d’eau fraîche de boisson par jour », insiste le ministère, qui ajoute que la consommation d’alcool, de café et d’une nourriture trop salée est déconseillée. L’OPPBTP recommande la prise d’un verre d’eau fraîche toutes les 20 minutes, même si la soif n’est pas ressentie. La mise à disposition d’un espace ombragé et rafraîchi, notamment par des brumisateurs, pourrait être un plus. La peau devra en effet être protégée du soleil, tout comme le crâne, pour prévenir brûlures et insolations. Le port de vêtements courts sera déconseillé : « Le travail en bermuda est interdit et le torse nu est dangereux pour les coups de soleil (...) Même en cas de hausse du mercure, casque et chaussure de sécurité doivent être conservés », sermonne l’OPPBTP.
Attention au « coup de chaud »
Quant à la météorologie, elle devra être scrutée avec attention, au jour le jour, afin d’évaluer au mieux la situation qui sera potentiellement rencontrée par les compagnons sur les chantiers. Le communiqué rappelle qu’une surveillance accrue et croisée entre les équipes sera un autre point essentiel de cette prévention. Une rotation entre les tâches les plus exposées et un nombre accru de pauses pourront être instaurés. Au moindre malaise ou signe d’alerte (nausée, vertige, grande fatigue, soif intense, céphalée) un signalement devra être fait au responsable et les secours potentiellement appelés. Un « coup de chaleur » correspond à une élévation de la température du corps au-delà de 40,6 °C et constitue une urgence vitale capable d’entraîner des séquelles voire la mort. La première priorité sera de réfrigérer le patient en le plaçant à l’ombre, sans ses vêtements et en l’aspergeant d’eau fraîche.
Julien Denormandie déclare : « Je suis très sensible à la protection des salariés du bâtiment en cas de canicule. Cette protection est absolument nécessaire, c’est une question de santé à laquelle personne ne peut déroger ». De son côté, Jacques Chanut, le président de la FFB ajoute : « Cette démarche responsable doit être soutenue le plus possible par les collectivités locales pour permettre d’intervenir tôt le matin. Éviter une exposition prolongée des équipes aux trop fortes chaleurs est une mesure de bon sens, que nous recommandons ». Enfin, Patrick Liébus, le président de la Capeb, conclut : « L'aménagement des horaires est indispensable, surtout dans les métiers du gros oeuvre : commencer à 6 heures du matin, pour finir plus tôt, quand cela est possible. Une vigilance accrue est à avoir concernant les travaux sur toitures. Et bien sûr s'hydrater régulièrement et éviter les coups de soleil. Toutes nos Capeb départementales passent l'information auprès de leurs entreprises adhérentes ». L’ensemble des mesures et conseils sont disponibles sur le site www.preventionbtp.fr et le numéro gratuit Canicule Info Service 0800 066 666 est ouvert tous les jours de semaine de 9h à 19h.
G.N.
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