Xella fourbit ses armes pour 2024… et après

Si le spécialiste du béton cellulaire a repensé sa stratégie commerciale avec un pôle prescription dédié, c’est que, contrairement à d’autres pays européens où les solutions en béton cellulaire représentent des parts de marché jusqu’à 30 %, en France, ce matériau a encore une belle marge de progression. « Nous devons travailler en amont avec les décideurs pour qu’ils puissent connaitre l’ensemble des bénéfices de nos solutions. Nous sommes dans une année difficile avec des perspectives maussades sur le marché du neuf. Nous savons aussi que tout ce qui n’a pas été vendu en 2023 ne sera pas produit en 2024 avec pour illustration le marché de la maison individuelle en pleine tempête. Nous devons forcément investir de nouveaux marchés et être agiles. Aujourd’hui, la volonté de Xella est de préparer l’avenir et de se donner des perspectives de croissance pour les années futures », explique Grégory Gnidach, responsable Prescription nationale.

Les constructeurs de maisons individuelles travaillent aussi bien avec le pôle prescription Xella que les commerciaux. L’équipe prescription s’occupe des constructeurs qui ont un potentiel de plus de 50 maisons par an et s’adresse principalement aux promoteurs privés, aux bailleurs sociaux, ainsi qu’aux équipes de maîtrise d’œuvre. Ce qui représente près de 90 % du travail des prescripteurs. Les équipes commerciales, quant à elles, s’adressent principalement aux entreprises de maçonnerie, aux constructeurs de moins de 50 maisons et aux distributeurs.
« L’ensemble des acteurs de la construction sont contraints de changer leur modèle économique, de s’adapter et d’envisager d’autres solutions ou modes constructifs. Dans un même temps le foncier se raréfie (ZAN) et ils doivent construire autrement en tenant compte de nouveaux indicateurs et objectifs, en massifiant davantage : tels sont les défis conjugués. Rappelons que la RE2020 représente un niveau d’exigence déjà nettement supérieur à la RT2012 mais qu’il y a encore un cap pour 2030 avec d’ici là des échéances en 2025 et en 2028 avec des objectifs de plus en plus ambitieux », conclut Grégory Gnidach.