Wienerberger lance la brique de 20 la plus isolante du marché

Rappelez-vous, c’était en 2016. Wienerberger, sous sa marque Porotherm, présentait une brique nouvelle génération capable de proposer des performances thermiques supérieures que la gamme Monomur : la Climamur® (avec un remplissage en laine de roche) qui, dans sa version 42 cm d’épaisseur, revendique un R de 5,41. À l’autre extrémité du spectre, le fabricant a développé, au titre d’une maçonnerie standard de 20 cm, différentes solutions de briques (GF R20, CITIbric, HOMEbric, GF R20 Th+), caractérisées par des performances thermiques élevées (R de 1,01 à 1,45 m2.K/W) et adaptées à différents marchés.

Très attentive aux évolutions de la demande liées à l’entrée en vigueur de la RE2020, Wienerberger a étudié une solution en 20 cm d’épaisseur encore plus isolante à mi-chemin entre la brique alvéolaire et celle intégrant de l’isolant. Profitant de son savoir-faire industriel, le fabricant vient de lancer une brique Climamur en version XS : ISObric^© intégrant 3 rangées d’alvéoles de laine de roche de 40 mm chacune. Elle assure 30 à 45 % de la performance de la paroi et offre un confort thermique optimal tout en conservant une simple isolation thermique par l’intérieur (R mur fini > 5 avec un doublage 10 +100 Th32). Une réponse qui devrait avoir un écho favorable auprès des CMistes et des maçons à la recherche d’un système constructif simple, performant et qui, cerise sur le gâteau permet de gagner quelques m2 habitables. Autre avantage non négligeable, pour le calcul du Bbio, cette brique offre un gain de 2,4 points en maison individuelle de plain-pied et jusqu’à 5 points en R+1 par rapport à une brique R=1 avec isolation identique.

ISObric n’entraine aucun changement dans les habitudes de pose grâce à son format standard 500 x 200 x 299 mm (compatible avec les accessoires actuels). La brique peut être associée à des accessoires isolés dédiés (brique poteau et demi-tableau). Elle reste un support d’enduit robuste grâce à ses parois extérieures renforcées.

Côté financier, si ISObric est logiquement plus chère qu’une brique alvéolaire, pour une maison standard de 120 m², le surcoût brut n’est que 1200 €, sans tenir compte de la moins-value au titre de l’isolation ni du gain de la surface habitable. On peut également la considérer comme un produit low-tech dans la mesure où ses performances thermiques élevées contribue à un choix d’équipements techniques (chauffage, ventilation…) de moindre puissance donc, plus économiques à l’achat et à l’usage.