La Fipec démontre l’intérêt environnemental des peintures biosourcées

Développer le biosourcé pour diminuer l’empreinte carbone de la filière des peintures, c’est le virage que les industriels du secteur ont décidé de prendre. Sans toujours savoir quel serait l’impact d’une telle décision. La Fipec, en publiant une étude sur les performances environnementales des produits biosourcés, vient aujourd’hui confirmer la pertinence de ce choix stratégique.

Ce travail permet à la profession de démontrer le bénéfice environnemental des produits biosourcés et en particulier la réduction de leurs impacts relatifs au changement climatique. La Fipec a fait appel au cabinet Evea pour démontrer le bénéfice environnemental des produits à l’aide des analyses de cycle de vie (ACV) − qu’il s'agisse de peintures mates, satinées ou lasurées.

Ces travaux ont mis en évidence de façon objective un véritable intérêt environnemental à utiliser une matière première biosourcée pour la fabrication de peintures. Concernant l’indicateur “Réchauffement climatique (total)”, les solutions biosourcées − qu’elles soient à base de résine alkyde ou acrylique −  affichent des différences d’impacts de l'ordre de -4 % à -16 % en ACV statique et de -5 % à -21 % en ACV dynamique comparées aux produits conventionnels.

Grâce à de premiers résultats jugés « encourageants », cette approche pourrait être généralisée à d’autres familles de produits de la chimie de formulation. À cet égard, la Stratégie d’accélération “Produits biosourcés et biotechnologies industrielles Carburants durables” qui entend favoriser la commande publique en produits biosourcés, pourrait jouer un rôle fondamental dans la montée en puissance des solutions biosourcées.