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[Baromètre CGF] Entre effet prix et volumes, les négoces cherchent l’équilibre

Marie-Laure Barriera
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Indicateurs d'opinion CGF

Les résultats du 2ème trimestre publié par la CGF dans son baromètre* de septembre, reflète les grandes tendances économiques qui marquent la France depuis plusieurs mois. Contexte général : une inflation qui dope les chiffre d’affaires, mais tire les volumes à la baisse. Parallèlement, pour l’ensemble du commerce de gros, les difficultés de recrutements ne diminuent pas, avec désormais 84% des dirigeants qui se disent concernés. Comment s'en sort le Bâtiment ?

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Dans le Bâtiment, plus précisément les entreprises du négoce Sanitaire-Chauffage, Electricité, Quincaillerie et Décoration, base de ce baromètre réalisé pour la confédération par Xerfi, le contexte jusque-là très porteur, marque le pas. Le chiffre d’affaires se situe à seulement +1,5%, conjugaison de prix en hausse qui peinent à compenser des volumes en baisse. La tendance annuelle se situe désormais à +5,7% de CA. 
Toutefois, les secteurs du négoce Bâtiment ne sont pas tous impactés au même niveau. « L’activité du secteur de la décoration se replie au printemps et l’atonie est de mise pour la quincaillerie. », note Xerfi. A l’inverse, « les segments du sanitaire-chauffage et de l’électricité ont enregistré de nouvelles hausses de leur chiffre d’affaires au second trimestre 2023 », précisent les auteurs, effet sans doute de la dynamique du marché de la rénovation énergétique, en particulier sur le génie climatique.
Pour le troisième trimestre en cours, les avis des chefs d’entreprise, certes ne sont pas au beau fixe, mais ne sont pas non plus alarmistes : un peu plus d’un tiers, soit un plus grand nombre qu’au premier trimestre à s’attendre à un ralentissement de leur activité, mais parallèlement, la part qui anticipe une hausse est également supérieure à celle enregistrée en début d’année. 


Hausse ou baisse tarifaires : avis partagés

Du côté des freins, voire des obstacles, deux points marquant. Un quart des dirigeants envisagent encore de recruter, mais estiment que sur ce point les difficultés s’intensifient. Enfin, sur les hausses tarifaires des fournisseurs, les avis sont partagés : 32% s’y attendent contre 23% qui misent sur une baisse. 
L’ensemble des chiffres du baromètre illustrent finalement surtout, une grande instabilité et un manque de visibilité pour le reste de l’année. Les récentes annonces gouvernementales, notamment les budgets à la hausse alloués aux aides aux travaux de rénovation, peuvent sembler insuffisantes, mais sont le bienvenues, alors même que ce segment, commençait lui aussi à s’essouffler. 
*Baromètre du commerce de gros-CGF/Xerfi
 

Marie-Laure Barriera
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