Le street artiste Piotre à la “une” du catalogue Legallais 2024

VanLuc, DeCaroline, Chanoir, Jo Di Bona, Astro, Bishop Parigo, Le Cyklop, Jace, Skwak ou encore Speedy Graphito… : depuis le début des années 2010, Legallais célèbre l’art en braquant les projecteurs sur des figures montantes ou des grapheurs déjà bien en vue sur la scène française du street-art.

Manière pour le distributeur de valoriser sa stratégie de marque-enseigne et de marque-employeur grâce à « une signature artistique résolument décalée qui contraste, surprend mais surtout séduit par son style singulier », argumente-t-il.

Pour l’édition 2024 de sa “bible produits” (près de 3 200 pages), Olivier Lemarchand − directeur de la communication du groupe Grand Comptoir et à l’origine du projet artistique de Legallais – a donné carte blanche à Pierre Ygouf, alias Piotre : un street artiste né à Caen.

« Une collaboration haute en couleur et 100 % normande ! », se félicite le spécialiste en quincaillerie, électricité et plomberie, et filiale du groupe Grand Comptoir.

Dès janvier 2023, Piotre s’est vu confier le projet. Des ateliers participatifs avec des collaborateurs ont été organisés. « Je passe après des artistes que j’adore. J’ai vraiment eu envie de me dépasser ! Pour commencer à écrire cette histoire, j’ai eu besoin de poser des mots sur l’identité de Legallais pour mieux la comprendre, pour saisir l’essence même de l’entreprise. C’est en allant à la rencontre des collaborateurs que j’ai trouvé ces mots », explique le grapheur, cité dans un communiqué, qui s’est mis à l’ouvrage en avril.

Et de détailler : « Je suis parti de l’idée des quatre secteurs d’activité de l’entreprise qui doivent former un tout. Comme une sorte de planète avec ses continents. Chaque partie a son identité propre, mais elles appartiennent toutes à un même univers. Et c’est “ça”, l’univers de Legallais, que j’ai voulu représenter ».

Si, en 2022, Piotre s’est fait repérer en 2022 par d’autres artistes du milieu lors de la foire internationale d’art contemporain de Miami, il rappelle que Caen restera « toujours ma ville de cœur ».

En attendant, comme ses prédécesseurs, l’œuvre du grapheur va s’afficher dans l’entrepôt logistique de Legallais, au siège social et sur la façade d’un bâtiment.