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Sonepar lance sa “jauge carbone” sur 2 000 premières références “vertes”

Stéphane Vigliandi
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Vendeuse comptoir Sonepar.

Le distributeur en matériel électrique et solutions multi-énergies commence à déployer un label vert sur une partie de son plan de vente. But visé ? « Faciliter la sélection par ses clients de produits “vertueux” sur le plan environnemental. » Ce nouveau dispositif classe les équipements en trois catégories pour aider les professionnels à gérer leur empreinte carbone sur les chantiers.

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« Soutenir et promouvoir les bonnes pratiques environnementales », « encourager les transitions vers des solutions énergétiques propres et produisant peu de déchets », mais aussi valoriser « la durabilité » de l’assortiment… C’est par ces mots que Jérôme Malassigne, à la tête de Sonepar France et Europe de l’Ouest, qualifie la démarche en cours de déploiement de la nouvelle “Offre Verte” et du label vert qui y est associé.

Sur ses profils Facebook et LinkedIn, le groupe familial a officialisé, la semaine dernière, le lancement de cette démarche en France « introduite en avant-première sur la plateforme e-commerce » du distributeur. Ce plan de vente adresse l’ensemble de ses cibles clients : les professionnels du Bâtiment, ainsi que les acteurs du tertiaire et de l’industrie.

Bureau Veritas en “juge de paix”

En vue de construire sa jauge écologique, Sonepar s’est appuyé sur « une méthodologie rigoureuse » qui repose sur « des indicateurs précis et vérifiés », mais également validés par le tiers indépendant Bureau Veritas. Le distributeur détaille l’ensemble des process sur son site internet.

D’une part, la collecte des informations auprès des fournisseurs dont certains disposent déjà de données précises dans le cadre de leurs fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) et des leurs analyses du cycle de vie (ACV).

Ensuite, Sonepar vérifie l’exhaustivité des données « pour l’ensemble des phases du cycle de vie » : la fabrication, le transport, la distribution, la mise en œuvre et l’usage des équipements, enfin leur élimination en fin de vie − voire leur recyclage. Tous ces éléments sont ensuite agrégés et traités via le DataLake : une plateforme de modélisation des datas dédiée, entre autres, à l’avant-vente.

L’Offre Verte de Sonepar représente pour l’instant un panel de 2 000 produits sur une base-articles de 1,5 million de références.

Enfin, le calcul « précis » des émissions de CO2 de chaque produit est ensuite converti sous forme de notations pour établir un indice vert. À l’instar de l’Étiquette Énergie, le dispositif évalue les qualités environnementales de l’offre et définit un classement en trois catégories : A (excellent), B (très bon) et C (bon).

Sur la plateforme e-commerce de Sonepar, le client professionnel peut par ailleurs afficher au sein d’une même catégorie les équipements alternatifs labellisés “verts” et ayant des émissions carbone encore plus basses. Dans sa clause de non-responsabilité, le distributeur précise toutefois que la méthode de notation se base « exclusivement sur les émissions de CO2 » : ce qui induit un « caractère non exhaustif du profil environnemental ».

Dynamique enclenchée

Actuellement, quatre marques sont rentrées dans la boucle de l’Offre Verte : Hager, Legrand, Schneider Electric et Siemens. Selon Baptiste Mesmain, le directeur Performance Durable chez Sonepar France, « il reste encore beaucoup à faire », d’autant que les produits intégrés dans l’offre ne représente aujourd’hui qu’une fraction de l’offre de nos fournisseurs ».

En parallèle de la transformation digitale du groupe, Jérôme Malassigne souligne, lui, que tout cet écosystème s’inscrit pleinement dans une « dynamique que nous souhaitons perpétrer et accélérer dans les mois et les années à venir ».

Label vert : des données à titre informatif

Dans sa clause de non-responsabilité, le distributeur précise toutefois que la méthode de notation de son label vert se base « exclusivement sur les émissions de CO2 ». Ce qui induit un « caractère non exhaustif du profil environnemental » des produits.

Les notations des produits concernés ne sont communiquées qu’« à titre purement informatif ». À ce titre, elles ne constituent « ni une recommandation d’achat, ni une recommandation d’utilisation » de sa part.

Stéphane Vigliandi
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