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PUM expérimente le self-scanning dans 31 agences

Stéphane Vigliandi
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PUM, self-scanning.

Déjà largement utilisée en grande distribution, la technologie du self-scanning fait son entrée dans l’enseigne spécialisée de Saint-Gobain. Une trentaine d’agences en sont équipées depuis début juillet sur un réseau de plus de deux-cent-dix points de vente.

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Après la refonte de son parcours client engagé voila quelques mois, PUM continue de faire évoluer l’expérience client. Le distributeur spécialisé dans les produits de synthèse pour les travaux de VRD et le BTP vient d’introduire le self-scanning dans ses plus importantes agences.

Cette technologie s’est invitée au tout début des années 2000 dans les enseignes de la grande distribution d’abord aux États-Unis, avant de s’étendre tant aux pays anglo-saxons que dans les pays latins et en Asie.

Le “PUM Scans” doit permettre à l’artisan de faire ses achats en autonomie dans le libre-service en s’identifiant avec son compte client avant de passer en caisse « plus rapidement ».

Satisfaction clients et… hausse des ventes

Dans l’Hexagone, cette solution est déjà déployée depuis plusieurs années chez Auchan, Aldi, Casino, Leclerc, Lidl, Les Galeries Lafayette avec son concept Eataly, mais aussi Castorama, Ikea, Brico Dépôt ou encore Leroy Merlin. Après les formules de drive, le mouvement du self-scanning s’accélère depuis la crise sanitaire. Aujourd’hui, cette solution “gain de temps” arrive chez les grossistes.

Fort du succès du comptoir Flash PUM qui permet déjà aux clients d’utiliser leur smartphone pour réaliser leur panier en libre-service et après un test concluant mené fin 2022, PUM a introduit des douchettes (scannettes) nommées “PUM Scans” dans trente-et-une de ses agences principales sur un parc commercial de plus de deux-cent-dix sites. Comme en grande distribution, la solution de PUM permet de faire gagner du temps aux artisans qui “savent ce qu’ils cherchent” − notamment pour les produits de dépannage.

Le self-scanning − ou libre scannage et autobalayage − est un système permettant au client de scanner lui-même les produits qu’il souhaite acheter en utilisant un lecteur de code-barres.

Avantages pour les professionnels et l’enseigne ? Il s’agit de « satisfaire trois objectifs intimement liés : faire gagner du temps à nos clients et à nos collaborateurs, fluidifier le trafic en agence en créant des parcours différenciés et autonomes, et simplifier les parcours agence et cour [matériaux] par une signalétique claire », argumente Sibylle Daunis Opfermann, la directrice générale de PUM.

Autres intérêts avancés : l’amélioration de la satisfaction clients, une augmentation du chiffre d’affaires en agences comme l’a démontrée son expérimentation selon l’enseigne tout en réduisant « considérablement » l’attente au comptoir. À quand maintenant une solution Scan & Go (paiement via une appli) pour les pros ? À l’instar du nord-américain 7-Eleven, du britannique Tesco, de la coopérative allemande Rewe ou encore Brico Dépôt.

D’après l’étude “Mobile Self-Scanning and Checkout-Free” du cabinet conseil londonien RBR et publiée en mai 2023, « 46 000 magasins dans le monde proposent aux clients de scanner les articles lors de leurs achats. Ce chiffre devrait tripler au cours des cinq prochaines années pour atteindre 160 000 points de vente en 2027 ».

Stéphane Vigliandi
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