Lapeyre : ses quatre profils de candidats à la franchise

Surtout un commerçant ! L’accompagnement du client, pro ou particulier, est important. Nous recrutons des entrepreneurs. Nous avons identifié quatre profils. Le premier groupe, l’idéal, ce sont nos anciens collaborateurs qui connaissent le produit et l’enseigne. Le deuxième cible les futurs franchisés issus de l’univers de l’équipement de la maison : cuisinistes, piscinistes, spécialistes des menuiseries. Le troisième groupe, ce sont ceux qui viennent du retail − mais pas forcément de l’équipement de la maison − ou encore des franchisés d’autres marchés. Le quatrième groupe est constitué d’investisseurs : par exemple, des personnes en reconversion professionnelle ayant un capital à investir. Nous voulons des gens qui vont au contact des clients. Nous attendons d’eux des retours pour optimiser le modèle. C’est grâce à cela que le concept progresse. Être franchisé, c’est également partager l’expérience d’autres activités. C’est avoir envie de s’investir !

Notre accompagnement leur permet d’acquérir les connaissances métier. La partie Pose est importante car, chez nous, une vente sur deux s’accompagne d’une installation chez le client. Pour obtenir un bon taux de satisfaction, la connaissance terrain est essentielle. Nous avons des formations “Savoir bien vendre”. Avec tous les outils Lapeyre mis à disposition, nous lui apprenons à générer du chiffre d’affaires. Nous insisterons sur la partie métier : livraison, installation, suivi de chantier. Nous travaillons sur des ventes longues avec des projets qui peuvent être anxiogènes pour le client tels que refaire sa salle de bains, sa cuisine, etc.

Nous avons plusieurs candidats à la franchise sur plusieurs zones blanches. Puis nous travaillons par cluster, par zone géographique blanche. Nous en avons identifié pratiquement 150 en France. L’objectif fixé est de 70 à 80 magasins dans les prochaines années et 25 d’ici deux ans.

D’abord, il y a la notoriété de la marque qui est historique. Nous avons aussi un modèle unique de fabricant-distributeur avec notre savoir-faire de menuisier et nos multiples expertises métiers au sein de nos neuf usines en France. Dès lors, nous sommes maîtres de nos productions et délais, capables d’amortir l’inflation. Tous nos bois sont certifiés européens ou français, et nous recyclons le double de ce qu’exige la législation. Par ailleurs, notre concept est digitalisé. Nous proposons la réalité virtuelle pour tout ce qui est projets, des bornes pour commander et acheter un produit en magasin. Prochaine étape : les vendeurs vont être équipés de tablettes pour mieux accompagner les clients dans le magasin et dans leurs projets.

Nous disposons d’un vivier d’implantations géographiques très important pour les candidats à la franchise. Nous sommes une enseigne qui démarre dans la franchise. Nous visons deux cents points de vente [intégrés et franchisés : Ndlr] dans l’Hexagone et avons déjà des projets à l’international en Afrique de l’Ouest, au Maghreb et dans la Péninsule ibérique.

Il n’y a pas d’aides financières, mais plusieurs éléments sont inclus dans les droits d’entrée (formation, accompagnement technique, montage du dossier, soutien publicitaire) et des conditions spéciales avec des accords-cadres auprès de certaines banques.
(Propos recueillis par Samia Ouledcheikh)