Hérige a affiché des résultats 2022 « très solides »

Une rentabilité qui s’est « améliorée », la mise en œuvre d’une politique RSE « ambitieuse et incarnée », une stratégie data et outils digitaux qui continue de monter en charge… En diffusant ce mardi 28 mars son bilan comptable pour l’exercice 2022, le groupe indépendant indique avoir « de nouveau dégagé d’excellents résultats ». Et ce, « dans un environnement géopolitique, énergétique et macro-économique troublé », rappelle Benoît Hennaut, le président du directoire du groupe.

Après une année record en 2021, le chiffre d’affaires global est ressorti à 792,9 M€, en hausse de 11,4 % (à +8,3 % à champ constant). Le pôle Négoce (423,2 M€ de ventes) a maintenu sa bonne dynamique en enregistrant un gain d’activité de +7,6 % tant en données publiées que comparables.

Si les trois métiers du groupe ont pu bénéficier d’un effet volume/mix produits favorable, ces performances sont aussi liées à l’effet prix et à « la capacité de répercussion de l’inflation ».

Dans le détail, Hérige fait état d’un niveau de marge brute à 313 M€ ; soit un gain de 34 M€ comparé à 2021. Ce qui représente un taux de marge brute de 39,5 % du chiffre d'affaires en croissance de 0,3 point par rapport à 2021.

Amélioration également sur le front du résultat d'exploitation qui s’est élevé à 37,2 M€ (soit +19,2 % par rapport à 2021) pour un taux de marge d’exploitation qui ressort à 4,7 % contre 4,4 % sur l’exercice 2021.

Après une série d’acquisitions « sélectives » menées l’an dernier par les branches Béton et Menuiserie industrielle, la trésorerie nette ressort à +35,6 M€ pour un endettement financier net à 144,3 M€.

Si le ratio d’endettement net s’affiche à 103 % contre 65 % en 2021, Hérige précise que, retraité des rachats (Audoin & Fils dans le béton – Activence, MGT et Poralu pour Atlantem), celui-ci n’est plus que de 59 % avec des capitaux propres de 139,9 M€ et un endettement financier net à 82,3 M€.

Dans un contexte général toujours « incertain », la hausse des taux d’intérêt, une inflation qui reste élevée avec des négociations commerciales sous pression et un marché du neuf en repli, le groupe dit aborder « avec prudence » 2023.