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Bricoleur ou artisan : une étude au cœur du match !

Pierre Dieuzeide
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Match DIY vs Artisans.

Selon un récent sondage mené par OpinionWay, BigMat s’est demandé quand les Français allaient seuls sur un projet ou le confiaient à un artisan. Une étude très instructive où la baisse du pouvoir d’achat des ménages joue un rôle déterminant.

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Quand on est une enseigne de négoce de matériaux, il est bon de comprendre pourquoi tout le monde ne sollicite pas des professionnels pour réalisés ses travaux. C’est un peu la question posée par OpinonWay pour le compte de BigMat auprès de 1 019 personnes − un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus constitué selon la méthode des quotas.

La question n’est pas aussi directe. Mais on apprend très vite que d’abord 40 % des Français se déclarent passionnés par le bricolage (44 %). Parmi leur motivation, il y a bien sûr la fierté du travail réalisé . Le fameux “C’est moi qui l’ai fait !” est une motivation partagée par 49 % des hommes et 39 % des femmes. L’étude note toutefois que « 68% des hommes constatent que c’est surtout un rôle qui leur revient au quotidien contre 38 % des femmes ».

Bricoler ? Plus par souci d’économies que par fierté

Si 52 % des ménages français préfèrent faire appel à des spécialistes − et ce, quelle que soit la nature des travaux à entreprendre −, ils sont bien moins nombreux dans les tranches d’âge plus jeunes : 55 % des 25-34 ans bricolent eux-mêmes (53 % chez les 18-24 ans).

Par goût peut-être, par souci d’économie sans doute ! Un souci qui est de toute façon la première motivation de bricolage de tous les Français, puisque cet argument réunit 71 % des personnes interrogées.

À titre de comparaison, l’argument pour l’appétence des activités manuelles comme motivation ne touche que 56 % des personnes ayant répondu. Faire soi-même pour économiser, mais avec toujours la crainte de ne pas maîtriser les coûts des travaux en période d'inflation et de pénurie de matériaux encore assez prégnante. Il s’agit là d’une préoccupation pour trois-quarts des bricoleurs.

62 % des femmes se sentent autonomes pour gérer de petits travaux au quotidien.

La déco, c'est “do it yourself”. Pas la charpente

Maintenant qu’est-ce qu’un bricoleur ? Dans quels domaines les Français se sentent-ils autonomes sachant qu‘en général deux sur trois se sentent autonomes pour la plupart des petits travaux du quotidien (66 %) dont 69 % des hommes et 62 % des femmes.

En réalité pour la peinture, trois-quarts des sondés y vont de bon cœur. Néanmoins, plus le projet est technique, plus les bricoleurs se sentent peu ou prou… déroulés. La moitié d’entre eux ont “disparu” pour se lancer dans la pose de carrelage ; deux-tiers pour la mise œuvre de cloisons.

Ainsi, trois quart des Français plébiscitent le recours à un artisan pour les travaux de charpente (90 %), de couverture (88 %), de chauffage (83 %), de menuiserie (76 %) ou encore de maçonnerie (74 %). Attention ! L’autonomie des ménages pour ces travaux lourds est jugée réduite. Reste que la partie n’est pas gagnée pour les artisans et installateurs.

Principales raisons invoquées ? Leur manque de disponibilité dans la réalisation de travaux (40 %), des devis jugés trop élevés (52 %) et l’envolée du coût des matériaux (42 %) sont les arguments qui incitent les Français à renoncer à faire appel à des professionnels du Bâtiment…

89 % des Français “gardent” leur artisan dans la durée

Dernier enseignement intéressant de l’étude OpinionWay : « À l’instar des médecins de famille qui nous suivent dans la durée, lorsqu’on trouve un bon artisan, on le garde pour 89 % des Français. Et on n’hésite pas à partager son heureuse découverte : la recommandation d’un proche est le premier critère dans le choix d’un professionnel (53%) », ressort-il de ce sondage.

Les principales leçons de l’étude OpinionWay-BigMat

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Sondage OpinionWay x BigMat.
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Sondage OpinionWay x BigMat.
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Sondage OpinionWay x BigMat.

À propos de BigMat

Il s’agit d’une enseigne de distribution de matériaux et produits pour la rénovation et la construction du bâtiment. Elle est implantée dans sept pays en Europe et s’appuie sur un réseau de 904 points de vente dont 307 en France. Dans l’Hexagone, le groupement coopératif a revendiqué un chiffre d’affaires ventes de l’ordre de 1,3 Md€ HT en 2022.

Pierre Dieuzeide
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