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Activité Bâtiment : un début d’année trompeur, selon la FFB

Marie Laure Barriera
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Comment éviter une nouvelle crise du Bâtiment ? C’est un peu la teneur du point de conjoncture tenu par la Fédération Française du Bâtiment qui mois après mois alerte sur la persistance de signes avant-coureurs.
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Jacques Chanut, président de la FFB (en photo) reste convaincu que l’année 2019 sera marquée par deux cycles et se soldera par un léger repli de la production à - 0,5. Le premier semestre serait sauvé, si l’on en croit les carnets de commandes à 6,5 mois pour l’ensemble bâtiment (8,1 mois pour les entreprises de plus de dix salariés et 3,8 mois pour les artisans (voir graphique). Mais les fortes baisses des autorisations et mises chantier sur le neuf laissent présager un second semestre plus difficile.
L’entretien-amélioration, touché par les réformes de dispositifs de soutien, s’annonce en berne.
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À l’échelon régional, en glissement annuel au quatrième trimestre 2018, le Centre-Val de Loire, les Pays de la Loire, la Bretagne et Auvergne-Rhône-Alpes s’en sortent un peu mieux que le reste du territoire, avec une baisse de l’activité contenue entre -1,0 % et -1,3 % en volume. Le repli ressort deux fois plus fort dans les Hauts-de-France et l’Île-de-France. S’agissant des perspectives pour le premier trimestre 2019, les entrepreneurs de PACA ressortent bien plus optimistes que ceux des autres régions, les plus pessimistes se situant dans le quart Nord-Est de la France. Dans ce panorama, seul le segment du non-résidentiel continuerait sa dynamique.

Pendant ce temps comment se portent la démographie du secteur ?

« Les créations d’entreprises dans la construction ressortent toujours en croissance, à +12,8 % hors micro-entrepreneurs en glissement annuel sur deux mois à fin février 2019 », note la FFB, mais les défaillances, ont enregistré de légères hausses de 2,4 % et 0,5 % en glissement annuel sur les troisième et quatrième trimestres 2018.Pour la FFB il est donc temps d’agir pour remettre le secteur sur de bons rails.Plusieurs dossiers sont donc défendus par la Fédération : Parmis ceux-ci, le « retour du PTZ dans son calibrage d’avant 2018, c’est-à-dire avec une quotité ramenée à 40 % en zones B2 et C, jusqu’à la fin 2021 » ; « mise en œuvre rapide du Plan d’investissement volontaire d’Action logement » ; et naturellement, la clarification de l’avenir du CITE.
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Marie Laure Barriera
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